1 – La Data, le carburant de la nouvelle économie !

Tout le monde s’interroge sur les données, sur leurs opportunités de développement mais c’est aussi un sujet d’inquiétude pour les individus qui voient leurs vies mises en données et craignent une surveillance algorithmique. C’est ce que tentent d’expliquer Simon Chignard et Louis-David Benyayer dans l’ouvrage Datanomics aux éditions fyp en 2015.

Nous allons dans cet article tenter de vous expliquer l’importance de la donnée pour les entreprises, ce qu’est le big data et les enjeux, comment protéger cette donnée, comment l’utiliser pour simplifier la vie des collaborateurs.

La donnée est partout et son utilisation est au cœur des stratégies des grandes entreprises comme des petites. Tous les dirigeants se posent les mêmes questions : comment faire évoluer le business model de mon entreprise ? Que vaut la donnée collectée ? Comment utiliser la donnée, comment faire pour l’exploiter, pour mieux décider, agir et produire différemment ? La donnée comme source d’opportunité pour une production automatisée, conquérir et fidéliser les clients et s’installer au coeur d’un écosystème puissant.

Autant de questions que de réponses ! Les cadres et entrepreneurs disposent de nombreux exemples sur la manière dont les données sont utilisées par les entreprises du numérique. Ces exemples aident ainsi :

A l’amélioration des services,
Au développement du domaine d’activité,
A trouver de nouvelles pistes d’action,
A collaborer différemment avec ses clients,
A l’ouverture à l’international.

Comme le décrivent les deux auteurs, la donnée est à la fois l’input, ce qui nourrit l’algorithme, et l’output, ce qu’il produit.

La donnée est devenue un bien rare. Si elle est bien utilisée et identifiée, elle permet de :

Créer et collecter des ressources,
Transporter des flux,
Être stockée et sécurisée,
Être qualifiée,
Être analysée…*

Autant de leviers que de propositions efficaces qui place la donnée au cœur des stratégie des entreprises.

Mais La technologie n’est ni bonne ni mauvaise selon Melvin Kranzberg (source en anglais 1986).

2 – Qu’est-ce que la Data ?

De quoi s’agit-il réellement et pourquoi faut-il s’en préoccuper ? L’étude de Capgemini nous fait part de ses travaux sur le sujet. On parle souvent des 3V en Big Data, dans la définition de la Data (Volume, Variété, Vitesse). Manuel Sevilla nous précise leur signification dans le cadre de la conception de solutions Big Data. Vidéo : Les 3V du Big Data et les potentialités (source en anglais).

Le big data se caractérise par les 3 V :

Volume, les usages changent avec les outils. Avant on prenait son téléphone pour appeler des contacts, aujourd’hui on envoi et on reçoit des vidéos, on consulte les comptes réseaux sociaux, on chat,…tout est fait pour que nous soyons Hyper connecté. Le volume des données croient considérablement.
Variété, nous disposons aujourd’hui de multiples formats de données (PDF, fichiers texte, vidéos, images…). La donnée est devenue une nouvelle source d’information innovante, on cherche de nouvelles idées en permanences pour être réactif et compétitif.
Vitesse, en plus que la technique, la donnée est accessible en tant réelle et nous y avons accès plus facilement. Dans un processus plus rapide, la donnée créée de l’information de qualité.

De son côté, Richard Brown présente l’émergence de trois technologies Big Data, puis donne la signification du Big Data en fonction des différents secteurs d’activité et dévoile les nouvelles opportunités générées sur le marché par sa mise en pratique.

Olivier Margerand, fondateur de Digital Collab et expert en Web, nous explique ce qu’est le Big Data dans la Minute du Digitale

3 – Big Data, être opérationnel et parler le même langage !

La Data quand à elle permet aux opérationnels des gains énormes de productivité. Le Big Data n’influence pas la stratégie. C’est en soi une stratégie, celle de la micro-décision. On est aujourd’hui capable de mesurer, analyser, capter des informations fines sur des personnes, des objets, des sensations, des sentiments, etc. Par définition, une micro-décision est une décision économique prise par un individu, relative à des quantités qui lui sont propres. Pour une entreprise cela reviendrait à dire que ce sont toutes les décisions prises par l’ensemble des collaborateurs afin d’agir efficacement sur la stratégie même de l’entreprise.

Rien de révolutionnaire…Ainsi, dans la distribution, l’analyse des zones de chalandise nécessite de comprendre les choix des consommateurs. Cette théorie s’incarne dans ce qu’on appelle les modèles gravitaires. Avec le Big Data, calibrer ces modèles pour construire des cartes plus précises et plus dynamiques devient envisageable Dans une gestion de flux, cela revient à formaliser, à étudier et à prévoir la géographie des flux ou des interactions. Dans ce type de modèle gravitaire, on suppose que la tendance d’un client à se rendre dans un point de vente sera proportionnelle à l’attractivité de ce point de vente, et inversement proportionnelle à la distance pour s’y rendre. Mais aussi, l’attractivité est dépendante du type de commerce, de l’importance de l’enseigne, de la surface du commerce, des autres magasins présents à proximité (ex : centre commercial)….

Quelques astuces pour mieux gérer l’information et rendre la donnée plus accessible. L’entreprise accumule des monceaux de connaissance sur ses marchés, ses produits, ses clients. Encore faut-il organiser le savoir pour le rendre exploitable. Mais comment ?

Partager l’information dans le Cloud,
Scruter les réseaux sociaux pour trouver de la donnée,
Créer un langage pour tous, des règles communes,

Depuis quelques années, SNCF a notamment compris l’importance d’une alliance entre les objets connectés et le Big data au service de la sécurité pour :

Prévenir les pannes grâce à la généralisation des capteurs,
Former les agents de la SNCF et les impliquer dans l’internet industriel.

Si je reprends le discours d’Elisabeth Bargès, Directrice Politiques Publiques Innovation au sein de Google France en 2013’ “Internet est l’infrastructure la plus puissante jamais créée, une source d’innovation et de solutions inépuisable dont il faut tirer partie”.

Aller dans l’internet industriel, c’est donner une place croissante au logiciel puisque lorsque l’on accède au réseau, c’est d’abord à un service que l’on se connecte, service qui prend la forme d’une page interactive sur un écran d’ordinateur ou d’application sur un mobile. Associé à l’intégration des systèmes d’exploitation et des terminaux et des services de télécommunication l’internet industriel permet aux entreprises d’agir différemment et d’obtenir des opportunités de croissance considérable.

Alors, si vous êtes dirigeants d’entreprise et que vous souhaitez optimiser vos chances de réussite. Si votre business model s’essouffle, c’est qu’il est peut être tant d’agir différemment. La donnée collectée au sein de votre organisation peut-être, un bon moyen de vous y aider !

L’utilisation de la donnée, vous permettra d’être plus efficace et ainsi de gagner en productivité.

A cet effet, l’utilisation de capteurs intelligents placés aux endroits stratégiques est un moyen de vous faciliter le travail. De plus le coût attractif de ces capteurs facilitera leur déploiement massif puisque leur technologie est grand public (moins de 1$ par capteur). Conséquence, ici je cite la SNCF mais d’autres entreprises se sont également lancées dans cette voie.

Le risque est celui de voir changer votre manière de travailler pour agir plus vite et ainsi optimiser vos processus.

Et enfin, pour les opérationnels et particulièrement pour les industriels, le BTP ou les organisations gérant des publics externes, vous ne serez plus obligé de vous déplacer sans cesse sur le terrain pour vérifier la bonne mise en place des processus. A distance vous pourrez superviser vos chantiers grâce aux données récoltées.

Pour ce faire, c’est à vous dirigeants de consacrer du temps à vos employés pour les préparer à mieux collaborer, agir, comprendre. Vous devez leurs impliquer, les accompagner au changement. Les ouvrir à l’open source. Le digital peut vous y aider, encore faut-il le vouloir et y croire !

La France prend part dans le débat sur le numérique et la donnée,

4 – La France prend part dans le débat sur le numérique et la donnée,

Axelle Lemaire, secrétaire d’état chargée du numérique finalise la loi République Numérique dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 janvier 2016.

Parmi les nouvelles mesures adoptées à l’occasion de ce débat parlementaire :

L’encouragement des administrations publiques à l’utilisation des logiciels libres
La pénalisation des actes de vengeance pornographique sur internet, avec des peines pouvant aller jusqu’à 2 ans de prison et 60 000€ d’amende
Le renforcement des pouvoirs de la Commission Nationale de l’informatique et des Libertés (CNIL), qui pourra désormais sanctionner jusqu’à hauteur de 20 millions d’euros et 4%…

Les députés ont mis leur casquette de « geeks » mardi pour plonger dans le projet de loi « pour une République numérique ».

5 – La donnée quand elle nous simplifie la vie !

La donnée n’est pas qu’une source de développement ni de croissance pour l’entreprise, elle est aussi un moyen efficace pour se simplifier la vie au quotidien.

Digital Collab est bien placé pour en parler puisque la société accompagne chaque jour ses clients dans la mise en place d’outils collaboratifs visant à simplifier le travail des équipes par des outils mobiles et web.

Si par exemple on constate l’envoi de trop de CV, on s’aperçoit par l’usage que les outils sont devenus inefficaces pour trier l’information. Alors les DRH sont ainsi noyés sous des tonnes de données, il n’en est pas moins des autres métiers. Le passage à des technologies sémantiques capables d’analyser le sens des informations s’avère donc indispensable.

Comment simplifier nos actions, si la sémantique peut y répondre, des outils peuvent aussi nous apporter de nouvelles solutions. C’est le cas de l’association SDDS qui regroupe des éditeurs de logiciels et des prestataires de service spécialisés dans les solutions de paie et de gestion des Ressources humaines. Au côté des entreprises, elle les accompagne dans leur transformation digitale.

Sur le site du gouvernement www.gouvernement.fr il y a urgence à simplifier les usages. Le site fait référence au 200 mesures pour aider les entreprises, les particuliers et les administrations à se simplifier la vie et en conséquence à améliorer la qualité des prestations.

C’est dans cette optique de simplification de la collaboration que Digital Collab propose à son tour des «Digital Experience» visant à aider les dirigeants à mieux transformer leurs entreprises et ainsi à les accompagner en créant mille et une possibilité.