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“Tout-à -coup, la nouvelle tombe : Google arrête son réseau social grand public !”
Il est 8h30 du matin quand j’ouvre mon ordinateur, bien décidée à avancer sur des sujets de fond. Tout à coup, la nouvelle tombe ! La société Google décide de fermer le réseau social Google+ pour le grand public. Je reçois soudain de nombreux messages provenant de divers canaux d’information et de discussion.
La première Ă avoir tirĂ© la sonnette d’alarme est Sylvie Roth, experte Digital Collab en animation de rĂ©seau et la principale concernĂ©e par cette fermeture. Quelques secondes plus tard, le message d’une cliente me parvient : elle s’inquiète et souhaite ĂŞtre Ă©clairĂ©e sur la situation, “Que vont devenir les communautĂ©s actives chez les clients ? Doit-elle s’en prĂ©occuper ?”
Pour apporter ma pierre à l’édifice, je me précipite à mon tour et lis les éléments d’information mis à ma disposition sur le web pour établir un état des lieux précis et répondre aux questions soulevées par mon écosystème. D’ailleurs, que pensent nos experts ? Que nous indique Google ?
Côté experts Digital Collab, le mot d’ordre est “pas de panique !
Un Ă un, ils rĂ©agissent au message envoyĂ© par Sylvie : “C’est juste un outil, nous en trouverons plein d’autres…”, « Ce n’est pas la première fois que nous devons migrer des communautĂ©s”, « l’essentiel dans la vie de communautĂ©s d’entreprises n’est pas l’outil mais la dynamique d’animation », “je n’ai pas d’inquiĂ©tude sur la facilitĂ© de migration, nous devons cependant agir ensemble et nous positionner. Restons zen !”.
A la lecture des commentaires, je suis plutĂ´t sereine. Olivier Margerand ajoute mĂŞme : “Franchement, ce n’est pas si grave : plutĂ´t qu’utiliser un outil qui n’Ă©voluait plus, uniquement parce qu’il fait partie de la suite, nous allons pouvoir aller vers d’es recommandations alternatives, ce que nous faisions dĂ©jĂ avec Telegram, d’ailleurs.”
Et ils ont tous raison : notre mĂ©tier est de prendre le meilleur de chaque monde en limitant le nombre d’outils : il y a plusieurs combinaisons gagnantes possibles !
Aussi, les communautés privées créées à partir du domaine de l’entreprise ne semblent pas touchées par cette annonce, nous confirme Sylvie qui a déjà interpellé la communauté des experts Google. Animée par Thierry Vanoffe, un de nos partenaires).
Je suis plutĂ´t pragmatique et tout ce que je lis m’indique la fin du rĂ©seau social grand public qui, de fait, n’a jamais reçu les Ă©loges des consommateurs. Donc pourquoi le laisser ouvert ? Google insiste sur les bienfaits de cette fermeture , qui ne prendra d’ailleurs effet qu’en aoĂ»t 2019 :  nous avons donc 10 mois devant vous pour sauvegarder nos donnĂ©es et informations et pour adopter un autre outil, si cela s’avère nĂ©cessaire ! Comme l’écrit Numerama,“Peu de gens utilisaient le rĂ©seau social et les dĂ©veloppeurs ne s’y sont pas intĂ©ressĂ©s. Cela signifie que le risque d’avoir des opĂ©rations malicieuses sur les comptes est très faible. Et sur les nombreux comptes fantĂ´mes de Google+, liĂ©s Ă un identifiant Gmail, seuls 500 000 comptes auraient pu ĂŞtre affectĂ©s par 438 applications qui auraient pu utiliser l’API avant mars 2018, date Ă laquelle le bug a Ă©tĂ© corrigĂ©. Google n’a aucun indice sur une utilisation rĂ©elle du bug, car les journaux d’évĂ©nements (logs) liĂ©s Ă l’activitĂ© des applications ne sont conservĂ©s que deux semaines.”
Je vais Ă la source pour continuer mon investigation
Je me dĂ©cide Ă appeler un de nos contacts chez Google et celui-ci me dit : “Tu es la première ce matin Ă m’envoyer un e-mail :) “ Eh oui, je suis comme ça, “Madame Next-Step”. Revenons Ă nos moutons…
Chez Google, les équipes sont sur le pont.
Voici ce qui a Ă©tĂ© envoyĂ© sur les postes utilisateurs de Google France : “Nous avons dĂ©cidĂ© de dĂ©sactiver la version grand public de Google+. Pour donner aux utilisateurs une pleine opportunitĂ© de transition, nous allons mettre en Ĺ“uvre cette rĂ©duction progressive sur une pĂ©riode de 10 mois, dont l’achèvement est prĂ©vu pour la fin du mois d’aoĂ»t prochain. Au cours des prochains mois, nous fournirons aux consommateurs des informations supplĂ©mentaires, notamment des moyens de tĂ©lĂ©charger et de migrer leurs donnĂ©es.
Dans le mĂŞme temps, de nombreux clients de notre entreprise apprĂ©cient beaucoup l’utilisation de Google+ dans leurs entreprises. Ainsi, bien que nous mettions fin aux consommateurs Google+, nous allons utiliser ces ressources pour les appliquer Ă l’entreprise. Nous partagerons plus d’informations dans les prochains jours concernant les mises Ă jour de l’entreprise Google+” .
Alors, c’est plus clair pour vous ?
Côté consommateurs, je n’ai pas constaté d’affolement
En allant faire un petit tour sur les posts Google+ du grand public suite à l’annonce de Google, les utilisateurs semblent raisonnables. “Au pire, je vous donne rendez-vous sur Twitter ou mon blog”.
Les questions posées sont plutôt d’ordre logistique :
- La fin de la version Google+ signifie-t-elle la fin des profils/pages et des comptes mail associés ?
- Comment fait-on pour les nombreuses applications “Jeux” qui sont associées à un compte Google+ ?
Il existe déjà des ressources pour y répondre, dont l’aide de Google : dissocier une application de Google+.
Je relativise et je me recentre
C’est encore tout frais, nous devons être patients ! Retenons que nous ne parlons que de la fin de  Google + version grand public.
CĂ´tĂ© compte perso, je relativise et je stoppe mes pensĂ©es limitantes pour me concentrer sur l’essentiel et je me pose les bonnes questions. Si je dois migrer…
- Je m’assure de pouvoir récupérer les données personnelles
- Je m’assure de pouvoir transférer mes groupes vers une autre application
La plupart d’entre nous propage des communautés Google + privées en entreprises sans jamais se connecter au Réseau Google + Grand public.
Côté compte pro, je reste vigilante et me tiens informé des éventuels changements et décisions que pourrait prendre Google. Et je respire, car je sais que rien ne sera fait de façon irrémédiable.
D’autre solution RSE pour communiquer :
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