1. Focus sur la génération Y
Patrick Tardy avec qui nous avons récemment établi un accord de collaboration éditoriale est fondateur et gérant de la société Inovaport, spécialisée dans la mise en place de solutions au service de l’activité commerciale des PME et TPE à l’heure du web. Il est l’auteur d’articles de qualité qu’il publie dans son magazine “un monde connecté. Son savoir-faire et son expertise (25 ans d’expérience dans différentes fonctions marketing et commerciales, dont 20 ans en environnement PME, TPE et Start-up) font de lui, un auteur de référence, complété d’une vision complémentaire à la nôtre.
Il nous apporte un nouvel éclairage sur le monde de demain et son article sur la génération Y illustre cette position. Pour résumer ses propos, il nous dévoile ce que vivent ces chers bambins nés au début des années 1980 et milieu des années 1990.
a) Chronologie des générations
A travers cette chronologie on peut apprendre sur les comportements des individus issus de ces générations. Les comportements changent en fonction de l’ époque dans laquelle ils se situent. Pour deux raisons, des moments charniers, évocateurs d’une époque ou par de nouveaux moyens d’accéder à l’information. Ils se distinguent, se complètent et se renouvellent au travers de la culture de l’époque.
Mais si comme la mode, les tendances et les usages finissent toujours par revenir à nous, sachez que ces mêmes individus gardent toujours en tête les valeurs communes et fondatrices issues des transmissions inter- générationnelles ou des valeurs sociétales : En France, nous nous bâterons toujours pour le respect de nos valeurs qui sont liberté, égalité et fraternité…
b) La génération Y, les 16 et 30 ans semblent n’avoir de règle que les leurs !
La génération Y est une génération qui n’a pas bonne presse, elle véhicule leurs propres règles. “Cette génération est la première à avoir baigné dans le monde du numérique avec les ordinateurs personnels et l’internet d’abord depuis l’ordinateur puis depuis quelques années directement depuis son smartphone. Cet accès au savoir à portée de clic change beaucoup de choses, en particulier le rapport à la hiérarchie, à l’autorité et l’apprentissage.” Cependant la génération Y mérite d’être considérée puisqu’elle arrive dans un monde en mouvement, qui se réinvente.
Dans l’article de Patrick Tardy, il met en évidence le discours énoncé par Emmanuelle Duez lors du forum “Act for positive economy”, elle dresse un portait consternant de la génération Y, elle montre une génération stéréotypée, avec un poil dans la main, considérée comme naïve, vu par les chinois comme des agneaux, en quelques sortes une génération soumise.
Olivier Margerand, de Digital Collab avait déjà relayé un article issu du blog Les z’ed en 2014, mettant en évidence une génération vue comme des défricheurs, il avait été souligné dans l’article qu’ “En effet, leur premier problème est d’être des défricheurs… Nul n’avait, avant eux la possibilité de communiquer de la manière que l’on connaît sur le net, d’avoir une vie sociale sur la toile… L’apprentissage a été rude. D’ailleurs, le terme d’identité numérique, d’e-reputation, de personal branding est né avec eux. Ce n’est pas un hasard !”.
Si je décide d’aller plus loin aujourd’hui, c’est aussi parce que j’incarne à mon tour cette génération Y et que je ne peux entendre ces clichés. Je souhaite ainsi vous donner envie d’aller plus loin avec elle, d’entrevoir une approche nouvelle, vous permettant de bousculer les codes établis par la société et vous aidant à retrouver leur confiance.
Si cette génération Y n’est pas considérée comme investie alors c’est peut-être parce que les modes de communication sont différents ! En effet communiquer est un art complexe mais c’est avant tout un savoir-faire indispensable autant que de s’ouvrir à l’autre avec bienvaillance. Dans l’ouvrage de Dominique Wolton “il faut sauver la communication” publié en 2005 il met en évidence l’évolution des modes de communication en moins de 100 ans. Il nous invite à l’ouverture, à la communication. D’ailleurs il écrit ceci “l’écrit, le son, l’image et les données sont aujourd’hui omniprésents et font le tour en moins d’une seconde”, ce qui nous montre comment les nouveaux usages permettent de s’ouvrir vers une nouvelle communication et de nouveaux comportements. Nous nous devons de s’adapter à ces changements pour apprendre à vivre ensemble.
d) Une génération Y pleine de surprises !
Puisque la génération Y est née dans une société incertaine, avec peu d’engagement à long terme dans l’employabilité. Moi génération Y “je souhaite travailler et être manager dans l’objectif de m’épanouir!” ce qui induit la remise en cause du fonctionnement de l’entreprise.
Si Emmanuelle Duez en parle, Philippe Pierre, sociologue, nous explique comment diversifier les viviers du recrutement dans une gestion diversifiée des équipes. Il traite ainsi de la question du management inter-culturel.
Loin d’être inutile, la génération Y est plein de surprises…J’ai ainsi sélectionné pour vous des travaux issus de cette génération Y. Qu’ils soient français ou étrangers, ils sont louables et pertinents. Plein d’espoirs et d’acuités.
En consultant, le site Canal savoir créé par une génération Y québécoise de 2016, il est intéressant de voir les nombreux travaux, documentaires effectués par des étudiants impliqués et concernés et apportant ainsi un regard nouveau sur la société qui les entoure. Les sujets sont autant variés dans ce magazine puisque l’on y traite de l’expérience d’un jeune adulte Samuel Gervais racontant son histoire celui d’être un autochtone motivé à obtenir son diplôme à travers les difficultés qu’il doit vivre au quotidien ou des sujets traitant de la dépression chez les jeunes.
Sur YouTube on retrouve aussi une chaîne intitulée “Génération Y not”avec plus de 10 000 abonnés, à l’image de ce mouvement décalé et créative, plein de surprises.
La génération Y proche des valeurs des nouvelles entreprises, elle envisage le nomadisme grandissant et redéfinissent les nouvelles technologies , entre autres éléments, les impératifs managériaux et la notion de performance. Elle se réinvente dans le Lean Management par une approche systémique visant à tendre vers l’excellence opérationnelle. Avec l’arrivée de la génération Y, le management a dû faire sa révolution et passer en mode 3.0. Ce modèle de management agile est fondé sur plus de liberté et de flexibilité accordée aux jeunes managers.
Vous vous demandez pourquoi Digital Collab attire cette génération ? C’est vrai que la moyenne d’âge est de 33 ans.. Eh Bien parce qu’elle est encouragée par le travail collaboratif et fait ses preuves en entreprise.
Les valeurs et mission autour de la simplification et le bonheur au travail poussent les collaborateurs à s’investir et ça marche ! D’ailleurs, cette génération, équipe coeur de Digital Collab cherche principalement à créer du lien avec ses collaborateurs, elle souhaite travailler en équipe et bouscule les modèles hiérarchiques. Pour mettre en place des outils collaboratifs. Si les entreprises peuvent aujourd’hui s’appuyer sur le web 2.0 et les réseaux sociaux qui sont devenus les moteurs incontournables d’une organisation collaborative. Ces nouveaux moyens de communication sont mieux compris et intégrer par la nouvelle génération Y car ils collent avec leur système de fonctionnement à « l’horizontale ».
Je pense que vous comprenez mieux qui est la génération Y dorénavant, mais attention le monde continu d’avancer et les générations aussi…Aujourd’hui, on est passé de la « génération numérique » qui est née avec Internet à la génération « streaming native », celle qui a grandi avec la diffusion de contenus vidéos sur Internet, en particulier sur Youtube.
2.La génération Streaming
Et oui, encore un nouveau type de population, la génération des « streaming native » ceux qui ont entre 16 et 19 ans aujourd’hui et qui regarde la vidéo sur les « différentes plates-formes »arrive. Elle consacre environ « 59% du temps d’écoute total sur des écrans mobiles, ce qui est beaucoup plus important que les autres les groupes d’âge », “selon l’étude ConsumerLab, Ericsson”. Plus précisément, « 28% du temps total de visionnement de la vidéo se passe sur les smartphones ». Dans la même catégorie d’âge, 16% passent plus de trois heures par jour dans le streaming de la musique. Mais elle n’arrive pas seule, avec elle l’ économie de partage et intelligence artificielle !
Nous nous devons également d’user de tous ces nouveaux moyens pour répondre à vos attentes. Digital Collab diffuse chaque jour de nouveaux tutos, publie sur les réseaux sociaux, blog Digital Collab, propose des mailings “notre pépite”… Nous nous construisons sans cesse avec vous !