Le Cloud c’est très simple. C’est un autre mot pour dire Internet ou le Web. C’est-à-dire tous ces serveurs qui sont en nombre incroyable dans des localisations inconnues et mis en réseau ; et où on stocke nos données, nos applications ; et où on vient se servir quand on télécharge une application ou quand on synchronise nos données entre différents appareils.
Où sont nos données ?
Quand on parle de localisations inconnues, c’est juste que le lieu n’a pas d’importance. On fait confiance à des industriels de l’énergie informatique exactement comme l’électricité dont on se sert là pour alimenter nos ordinateurs. On ne sait pas d’où elle vient. Elle a été peut-être produite dans un autre pays, rachetée par des fournisseurs d’énergie de notre pays à nous. Et bref, tout ce qui nous importe, c’est d’avoir l’énergie. C’est pareil pour le Cloud. Les industriels en question, ce qu’on appelle les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) ils ont des centres de calcul c’est-à-dire des usines d’énergie informatique réparties un peu partout sur la planète. Et, c’est grâce à ce réseau redondant et qui se nourrit en permanence de nos données d’amélioration continue, qu’on a accès n’importe où, n’importe quand à nos données depuis n’importe quel objet d’accès. On pourrait faire le parallèle avec les banques aussi c’est-à-dire que je confie mon bien, mon argent, mes données et je viens les retirer quand je veux.
Le cloud : Pourquoi on parle autant ?
C’est un mot qui est apparu il y a trois ans à peu près. Avant, on parlait du SAS, et puis avant on a parlé encore d’autres choses. Mais, pourquoi on en parle autant ? C’est l’arrivée des Smartphones, il y a huit ans, qui a été vraiment le déclencheur. Avant les smartphones, on pouvait se dire que c’était plus logique d’avoir les données sur un serveur sécurité à double tour dans l’armoire au siège social. Mais avec les Smartphones, on a eu besoin d’accéder à nos données depuis de plus en plus d’objets connectés, dans son entreprise ou dans son organisation ou chez-soi. Ce qui devenait logique c’était qu’elle soit centralisée pour qu’on puisse y accéder facilement. Et donc, on en parle beaucoup du cloud maintenant parce que de plus en plus il devient évident que c’est un peu le sens de l’histoire, que nos systèmes classiques qui étaient organisées sur mesure pour chaque entité, pour chaque organisation, sont appelées à basculer, à être remplacées progressivement par le Cloud parce que c’est plus facile, beaucoup plus fluide, plus interopérable, plus économique etc.
Quelle est la recommandation Digital Collab par rapport au Cloud ?
Ce que pense Digital Collab, c’est qu’à priori le Cloud est une bonne option et par exception, il peut ne pas l’être. Par exemple, peut-être que si j’avais des centrales nucléaires, je ne mettrais pas leur système de gestion sur le Cloud ; encore que, il y aura peut-être des moyens de le faire et que ça soit mieux que de tout avoir localement dans la centrale. Mais, disons par défaut, il semble que ça soit plutôt une bonne chose avec des niveaux de sécurité bien supérieurs avec ce qu’on peut avoir en interne. Aujourd’hui, il y a six entreprises du CAC 40 français qui utilisent Google Apps For Work.
Exemples de solutions Cloud
Google Apps for Work, c’est la suite de Google avec des applications : Gmail, Google Drive, Google Agenda, Google Site, Google Plus ; pour les entreprises avec des fonctions de gestion d’administration des entreprises avec les adresses emails habituelles d’une entreprise et sous contrat et sur abonnement. Et donc, si ces entreprises ont fait le choix de ce type de solution, c’est qu’elles y ont trouvé un intérêt, toutes sortes d’intérêts. Donc, finalement, notre recommandation, notre position c’est, à priori, le Cloud doit avoir la solution à votre question, à votre besoin ; ensuite la recommandation c’est surtout de s’attacher aux critères de choix.
Souvent on rencontre Dropbox, avec ou sans contrat d’entreprise. Dropbox tente à être remplacé par Google Drive au fil de l’eau mais c’est une application qui est extrêmement répandue en milieu professionnel, et qui permet de synchroniser différents ordinateurs entre eux. Voilà, ce n’est pas pour travailler ensemble mais c’est bien utile pour se synchroniser.
Un autre exemple d’outil qu’on rencontre beaucoup, utilisé à titre individuel c’est Evernote, qui est une application Cloud, qui est très utilisé sur les objets mobiles et qui s’appuie sur le Cloud puisqu’il y a une web-up et puis tout est stocké ailleurs que sur mes objets d’accès.
Et finalement il y a Doodle. C’est typiquement une application web, donc dans le Cloud puisqu’elle est mutualisée à l’ensemble des utilisateurs. Il n’y a pas de différentes versions. Il n’y a rien à installer. Et c’est une application qui existe depuis 2006 ; donc depuis 9 ans ; et qui est extrêmement utilisé mais probablement pas encore par assez de personnes.
Consultez notre article “Comment je choisis une application Cloud ?”
3 critères de choix
- Payant : est-ce que je veux payer ou pas ? si je ne paye pas, je n’ai pas de garantie.
- Sécurité : est-ce qu’il y a une sauvegarde ? Et est-ce que j’ai besoin d’une sauvegarde pour l’usage que je vais faire de cet outil cloud ?
- Mobile : est-ce que c’est mobile c’est-à-dire est-ce que cet outil, il est très utilisable, facile à utiliser sur des objets mobiles ?